La formation de nos enfants et de nos jeunes est la base de notre avenir, le moteur de nos futurs succès, qu’ils soient économiques, scientifiques ou sociaux. L’école vaudoise a une histoire des plus mouvementée et se trouve systématiquement au bord de la crise. Cette situation est essentiellement due à des réformes successives mal maîtrisées et à une gouvernance centraliste et autoritaire. En effet, les différents conseillers d’Etat socialistes, qui dirigent l’éducation vaudoise depuis plus de 20 ans, ont réussi à mettre en place un système basé sur la méfiance en imposant leur vision d’égalitarisme. Il est temps que cela change, le centre-droite vaudois doit assumer ses responsabilités et reprendre la direction de l’éducation vaudoise.

Il est nécessaire de faire à nouveau confiance aux intervenants proches du terrain. Les enseignants doivent avoir plus de marge de manœuvre et doivent pouvoir adapter leurs techniques d’enseignement sans craindre les foudres de la hiérarchie déclenchées sous prétexte d’égalitarisme et de justice. Les élèves les moins scolaires doivent pouvoir se concentrer sur les branches essentielles à leur vie future en évitant de les noyer sous prétexte d’uniformisation de l’enseignement, ils pourront alors efficacement participer au développement économique de notre canton et se sentir intégré. Ceux qui ont de la facilité à traverser leur cursus scolaire doivent être suffisamment nourris de matières afin de leur permettre d’être innovants et entreprenants. L’école doit permettre à chacun de trouver sa place dans la société elle ne doit pas chercher une place pour chacun dans les Universités.

 

Les parents doivent retrouver et accepter leur place dans le processus de formation. Ils ont un rôle important à jouer dans le système scolaire vaudois, mais le respect des activités de chacun et des objectifs généraux doit prédominer. La hiérarchie du système scolaire doit retrouver un équilibre entre la défense des intérêts des élèves et le soutien aux enseignants, actuellement ces derniers sont souvent laissés seuls et ce n’est pas une attitude responsable pour un employeur.

 

Le monde de l’économie a un rôle à tenir dans notre système de formation, il est le récepteur direct des jeunes qui passent par un apprentissage. Il est du rôle des entreprises de faire la promotion de notre système dual et de collaborer au niveau scolaire dans l’orientation professionnelle et le développement de l’esprit d’entreprise. La demande d’apprentis est forte et cette voie n’est pas une impasse, elle fournit à notre économie des ouvriers qualifiés et performants et des patrons de PME efficaces.

 

Les vert’libéraux s’engagent pour un système de formation équilibré et pour que chacun trouve sa voie dans la société.

 

François Pointet, Président des vert’libéraux vaudois, Candidat au Conseil d’Etat

 

24Heures du 23.03.2017

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