(18_POS_026) Postulat Nicolas Croci Torti et consorts – Apprentis mal orientés : un bilan sur les raisons et les conséquences est nécessaire. DFJC, DSAS. Rapporteur de la commission : Pointet F.
La commission qui a étudié le postulat de notre collègue s’est réunie le 8 juin. Le postulant, à travers son dépôt, s’inquiète du taux élevé de rupture de contrat dans la formation duale. Plus particulièrement en constatant que l’arc lémanique est un mauvais élève suisse avec 25% de rupture est des pointes allant jusqu’à 35% dans certains domaines.
Il demande donc au Conseil d’Etat d’étudier la situation pour permettre la prise de mesures efficaces face à ce problème.
Le Conseil d’Etat voit ce postulat d’un œil favorable , en effet cela lui apportera un appui pour mettre en œuvre les objectifs du programme de législature concernant la formation duale. Le chiffre qui inquiète le Conseil d’Etat ce sont les 15% de jeunes vaudois sans certification et c’est surtout pour diminuer cette proportion qu’il faut s’engager.
Les commissaire sont unanimes pour reconnaître le problème et l’ouverture de la discussion donne lieu au démarrage d’un orage de cerveaux (vous constaterez au passage que j’évite soigneusement les foudres de notre collègue Christen) listant les causes probables qu’il faut combattre et les diverses proposition pour y faire face:
- Déception des jeunes lorsque l’imaginaire de leur métier de choix est confronté à la réalité.
- Les jeunes se trouvent de fait dans un moment charnière de leur développement qui peut être agité et les problèmes familiaux peuvent s’additionner à cette difficulté
- Le manque de maturité de certains jeunes.
- Les compétences à la sortie de l’école, par forcément en adéquation avec les attentes.
- Etc…
Il est explicité pour chaque point les pistes qui sont imaginées par le Conseil d’Etat et ce qui a déjà été entrepris. Il est aussi mis en avant que les coûts d’une mauvaise orientation, par exemple une année au gymnase avant un apprentissage, ne sont pas à négliger.
La séance se termine par la requête au Conseil d’Etat de ne pas seulement venir avec une étude en réponse à ce postulat mais aussi avec des solutions concrètes.
La commission vous propose, à l’unanimité, de renvoyer ce postulat au Conseil d’Etat.