Rappel

 (18_MOT_035) Motion François Pointet et consorts au nom du groupe vert’libéral – Réduisons la pression fiscale pesant sur la classe moyenne, maintenant !

Intervention

Je tiens à remercier le Conseil d’Etat pour la réponse à ce postulat. En effet, vu de manière très spécifiques, les mesures proposées vont dans la droite ligne de ce qui est demandé. Bon mon texte un peu mou a certainement été profitable pour une réponse de type « paquet », je m’en souviendrai. Le micmac cantonalo-communal ne me permet pas de comprendre si le citoyen va payer plus ou moins d’impôts, mais une chose est sûr il y aura des déçus et aussi dans la classe moyenne inférieur. Dès lors permettez-moi de mettre en avant deux inquiétudes si l’on regarde le problème de manière plus globale et que l’on détail la réponse:

Système spécifique LAMal (modèle dit des « 10% »)

Ce modèle n’est pas une mesure fiscale et ne répond donc pas, en tant que tel, à ce postulat. Il est vrai que cette mesure est une aide à la classe moyenne et a été accepté par le peuple.

Malgré le fait que Monsieur le Conseil d’Etat Maillard pavoise en affirmant devant ses troupes que le financement d’une telle mesure au niveau fédéralest possible vu l’exemple vaudois, permettez-moi de douter de la pérennité financière d’un tel modèle

En effet nous n’avons pas de garanties claires au niveau de la limite des coûts à moyen terme, l’augmentation continuelle et sévère des coûts de l’assurance maladie peut mettre ce modèle en danger et provoquer une charge que l’Etat devra répercuter sur les personnes payant des impôts et plus particulièrement la classe moyenne. Voir, lorsque les augmentations auront atteint les limites du système, nous devrons nous résoudre à un retour en arrière.

Problème des communes

Le système d’échange de charges avec les communes ainsi que les conséquences péréquatives et de la RIE3 rendent la visibilité pour le moins difficile. Mes craintes sont élevées, que pour une grande part, voir la majorité, des contribuables visés par ce postulat aucune baisse d’impôt ne sera visible. Pire le chemin inverse semble être celui qui est emprunté. Si, malgré la volonté politique, les vaudois se retrouvent avec une augmentation d’impôts, il faudra se poser des questions essentielles sur la structure sociale et politique de notre canton en constatant que, malgré l’augmentation de la richesse la classe moyenne s’érode en étant de plus en plus subventionnée. Vous comprendrez aisément que se diriger vers une population de subventionnés n’est pas la voie royale d’un point de vue vert’libéral.